Editions Alternatives

L'hedomadaire Grazia (20/26 janvier 2017) consacre un long dossier à ce que le journaliste Alfred Escot appelle L'ARCHITECTURE RÉSILIENTE au cours  duquel il s'entretient avec Olivier Darmon dont l'ouvrage Habiter les ruines est au cœur du sujet : « Même si les ruines inspiraient déjà des écrivains à l'époque romantique, comme Chateaubriand, une différence s'observe selon le journaliste Olivier Darmon, auteur d'un ouvrage sur la question.  “Aujourd'hui on ne les retape plus, on les habite tel quel, mais sans passéisme ni nostalgie puisqu'on se permet d'y greffer des éléments contemporains, à côté ou dessous.” Car il s'agit dorénavant de poursuivre l'histoire. D'ailleurs, pourquoi jeter ce qui peut être récupéré voire amélioré ? De l'upcyclmg habitable en cohérence avec l'intérêt croissant d'une génération pour tout ce qui semble inédit, hors norme. “La ruine est pour ces architectes un cadre poétique, ajoute Oliver Darmon. Parfois né de rien, d'une petite usine désaffectée qui avait vu le jour dans les années 60 ou d'un simple refuge de montagne.” Et cela permet aussi de s'implanter dans un environnement rare, une bergerie au sommet d'une colline ou un bosquet caché au bout d'un sentier, face à un lac. » Et de conclure joliment : « Laisser une seconde chance aux ruines ? Plus qu'une solution de secours, un manifeste. »