Editions Alternatives

Né en 1938, c'est un ethnologue, poète, critique d'art. Chercheur au CNRS, il s’ouvre à l’Afrique par les milieux urbains du Togo et de la Côte d’Ivoire, avant de céder à l’appel irrésistible des cultes de possession de la boucle du Niger. « Le Mali m’avait pris quand je m’y étais enfoncé vraiment en 1971 », explique-t-il dans Tambours d’eau (1982), son journal d’enquête consacré à une institution religieuse des régions de Kayes et de Bamako. Entre travail scientifique et inspiration poétique, Jean-Marie Gibbal se passionne pour les magiciens du Sahel et les génies du fleuve... Il disparaît en 1993, laissant une vaste œuvre derrière lui : de nombreux travaux scientifiques – de Sociétés urbaines de l'Ouest africain : l'exemple d'Abidjan en 1968 à En Dauphiné, naturellement en 1992 en passant par Guérisseurs et magiciens du Sahel en 1984 ou Les Génies du fleuve, voyage sur le Niger quatre ans plus tard – et des ouvrages littéraires et poétiques – Le Masque intérieur (1973), Le Petit livre du désir fou (1977), Éclats (1983), Le Sortilège des terrasses (1984), Georges Perros. La spirale du secret (1991).