Editions Alternatives

Street illusions et Street Art Africa ont plu à Maxime Delcourt du bimestriel (octobre/novembre) Graffiti Art :

– « Le monde est une illusion que les artistes rendent vrai. À moins que ce ne soit l’inverse.
Ce qui est certain, en revanche, c’est que le trompe-l’œil n’a cessé d’intriguer artistes et spectateurs, de l'antiquité à aujourd'hui. À tel point que l'on parle désormais de certains street artistes comme des illusionnistes urbains, faisant de leurs œuvres des jeux interactifs où les lettres 3D s'animent et les vortex polychromes entrainent dans les dédales d’une autre dimension. Chrixcel et Codex Urbanus, qui signent l’introduction de cet ouvrage, proposent ainsi de tailler le portrait d’une vingtaine d’artistes internationaux passés maîtres dans l’art de l’illusion. Ce faisant, c’est la façon dont ils redéfinissent les villes selon des processus incroyables que l’on parvient à comprendre. »

– « Au moment d'évoquer les lieux où le Street Art s'agite, le continent africain est trop peu mentionné. Pourtant, des fresques dans les montagnes angolaises aux pochoirs à Nairobi, en passant par les calligraffitis au Caire et le vivier artistique qui anime les métropoles de l’Afrique du Sud, tout tend à prouver que l’Afrique est elle aussi une terre d’accueil pour des artistes en quête de liberté, de grands espaces et de bâtiments à revisiter. Street Art Africa en atteste : à travers les réalisations de 250 artistes, répartis sur près de 35 pays, cet ouvrage propose d’entrer de plain-pied dans un univers qui, du graffiti artiste togolais Sitou au déluge de couleurs orchestré par Dbongz, se révèle être d’une richesse désormais impossible à taire. »